Exposition Les stèles du silence
du 31 juillet au 17 août 2015 : à Crozon (Maison des trois métiers)
11 juillet 2015 : dans les Jardins de l'Evêché à Quimper
16 juillet au 15 août 2014: chapelle Ste-Anne de Lanorven, Plabennec
(dans le cadre de "l'Art dans les chapelles du Léon")
du 11 au 27 août 2018: La Galerie Le Cloître-St-Thégonnec
Les Stèles du Silence
chemin d’écriture balisé par 12 statues-menhirs en bois peint
Ψ BOIS-RELIEFS
(Hauteur : 80cm à 2m / Largeur : 50 à 90cm)
Exposition des textes : 12 panneaux de 30cm x 50cm -
L’écriture de Stèles du Silence (12 petits textes inédits sur format 30x50) raconte le mystère de nos mégalithes. Narguant l’histoire, nos pierres levées sont des poèmes vivants qui relient à la terre matricielle la part sacrée de l’univers. Ce travail sur les stèles me fait découvrir les statues-menhirs, notamment celles de l’Aveyron exposées au Musée Fenaille de Rodez. Érigées vers la fin du néolithique, elles représentent peut-être des dieux ou des esprits, des personnages héroïsés, des ancêtres ou chefs de communauté, statufiés. Figuration symbolique d’un passé magnifié ou pure création de l’artiste ? Stèles anthropomorphes gravées dans la pierre, ces statues-menhirs assuraient peut-être la protection des disparus quand elles étaient placées à l’entrée ou à l’intérieur des tombes. D’autres balisaient sans doute l’espace ou se l’appropriaient en entretenant un souvenir. |
Toutes ces questions, et la symbolique profonde des empreintes laissées par nos ancêtres dans la pierre, vont orienter ma réflexion, mon travail d’écriture et de plasticien.
La stèle de pierre impose son silence, son mystère, sa gravité, langage que le poète effleure par la sobriété des mots et la transparence des images. Pour baliser ce chemin d’écriture : 12 statues-menhirs en bois peint, vieux panneaux de bois agglomérés, portes de placards, contreplaqués détériorés, plaques faites de particules, planches pourries…. Que de la récupération, des supports éphémères, que de bas reliefs ! * A la force du menhir, à son imposante solidité, à sa pérennité, j’oppose et propose donc ici de la matière fragile et périssable, révélant ainsi, entre la Préhistoire et notre impertinent Aujourd’hui, les stigmates du temps, nos écorchures, la légèreté de nos agissements. Certains de ces Bois-Reliefs reproduisent les mêmes dessins que les statues-menhirs du Rouergue, d’autres s’en inspirent en laissant au spectateur sa part d’imaginaire et de rêve. Jean-Paul Kermarrec |